LES RÉPUBLICAINS

À L'ASSEMBLÉE NATIONALE

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TRIBUNE - Dans Le Figaro du 13 avril, le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a déclaré attendre un engagement chiffré des écoles privées en termes de mixité sociale. Le président des Républicains déplore ces attaques contre l’école libre, qu’il juge injustifiées.

L’école de la République s’effondre et le ministre regarde ailleurs. Depuis quelques jours, l’école libre est prise pour cible par le ministre de l’Éducation nationale qui la caricature en sanctuaire des inégalités sociales et la destine à devenir un nouveau champ d’expérimentation de sa politique de mixité. Une politique aussi artificielle dans ses principes que dans ses résultats. Dans le contexte politique et social qui est le nôtre, la France a-t-elle besoin de pareille querelle? Déclencher une nouvelle guerre scolaire par pure idéologie serait une faute.

Au-delà de l’inopportunité flagrante, Pap Ndiaye se fourvoie en abordant la question scolaire par le seul prisme des inégalités et redouble la gravité de son erreur en accusant l’école libre d’en être la cause, proposant dès lors de rogner les libertés fondatrices de son identité.

Le ministre connaît-il seulement l’enseignement privé qu’il attaque? En connaît-il la diversité, au-delà des grands établissements parisiens où il scolarise d’ailleurs ses enfants? Ses déclarations semblent ainsi méconnaître le rôle important qu’il joue dans l’enseignement technologique et professionnel, notamment au sein des filières agricoles où la majorité des établissements sont privés.

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