LES RÉPUBLICAINS

À L'ASSEMBLÉE NATIONALE

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ENTRETIEN - En réponse à la colère des paysans, le député et ancien agriculteur plaide en faveur de l’application des lois déjà votées, comme EGalim 1, ainsi qu’une grande réforme de l’agriculture.

FIGARO. - Gabriel Attal vient d’annoncer plusieurs mesures pour répondre à la colère du monde paysan. Sont-elles suffisantes?

JEAN-YVES BONY. - Il y a de bonnes intentions. Ce sont des mesures conjoncturelles qui vont répondre à certaines demandes immédiates de la profession. Mais je reste quand même très méfiant: je ne l’ai pas entendu remettre en cause le marché de libre-échange ni reconnaître l’échec de la loi EGalim. Et certains de ses propos sur les bassines contredisent ce que Christophe Béchu, son ministre de la Transition écologique, disait la semaine dernière.

L’augmentation des prix du gazole non routier (GNR) n’est qu’un détonateur. Le malaise paysan n’est pas nouveau, cela fait des années maintenant qu’il augmente à cause de conditions de travail de plus en plus difficiles. Les agriculteurs sont dans la rue car ils doutent, ils n’envisagent plus l’avenir. Ils sont pris dans des tourments administratifs…

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