Olivier Marleix: «La motion de censure n’est ni un totem ni un tabou»
ENTRETIEN - À l’ouverture des journées parlementaires qui débutent mardi à Saint-Malo (Ile-et-Vilaine), le chef de file des députés LR à l’Assemblée expose au Figaro les ambitions de la droite.
Olivier Marleix, député d’Eure-et-Loire, préside le groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale.
LE FIGARO. - Quel message voulez-vous adresser aux députés LR en cette rentrée?
Olivier MARLEIX. - Les Français regardent ce qui se passe à l’Assemblée nationale. À travers nos propositions, nos votes, nous avons l’occasion de leur redire ce que nous sommes. Mais pour être audibles, nous devons jouer collectifs. Nous serons au grand complet à Saint-Malo, c’est un vrai signal.
Sous quel thème placez-vous ces journées?
Le thème central, c’est l’unité nationale. Jamais notre pays n’a été aussi fracturé: Emmanuel Macron a joué de ces fractures pour pousser les Français dans les bras de Mélenchon ou de Le Pen et se poser en garant de l’ordre. Nous n’avons jamais connu de crises aussi profondes que celles des «gilets jaunes», des retraites et des violences urbaines. Pour tous ceux qui sont attachés à l’unité du pays, c’est insupportable.
Président de la Commission d'enquête sur les raisons de la très forte croissance de la dette française depuis l'élection pésidentielle de 2017 et ses conséquences sur le pouvoir d'achat
Membre de la Commission des Affaires européennes
Membre de la Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale