Olivier Marleix : « Il faut du gouvernement des engagements fermes de réformes »
Le nouveau président du groupe LR à l'Assemblée nationale demande à l'exécutif « de faire preuve d'imagination » dans son projet de loi sur le pouvoir d'achat. Il suggère qu'une mission sur la « débureaucratisation » soit « rapidement confiée à un parlementaire de droite ».
Elisabeth Borne a envoyé dans sa déclaration de politique générale des messages appuyés sur les valeurs de la droite : travail, retraites, sécurité, finances publiques… Y avez-vous été sensible ?
La Première ministre a fait plusieurs clins d'oeil à la droite, associant même le mot souveraineté à mon nom. J'y ai été sensible parce qu'il y a cinq ans, la Macronie riait beaucoup quand je déplorais la vente d'Alstom ou d'Alcatel comme étant la perte d'éléments essentiels de souveraineté. Sur la méthode, nous sommes aujourd'hui tous contraints à innover, c'est la volonté des Français.
Vous êtes donc prêt à faire des gestes ?
Nous sommes des opposants, mais c'est une responsabilité pour nous aussi d'essayer d'avancer. J'y vois une opportunité. Depuis cinq ans, on nous a claqué la porte au nez. Nous avons des désaccords profonds avec le président de la République mais nous n'avons pas été élus pour bloquer.
Président de la Commission d'enquête sur les raisons de la très forte croissance de la dette française depuis l'élection pésidentielle de 2017 et ses conséquences sur le pouvoir d'achat
Membre de la Commission des Affaires européennes
Membre de la Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale