Non à la répartition des étrangers dans nos campagnes, par Aurélien Pradié
Le projet gouvernemental visant à répartir l'immigration en province trahit un double mépris de la population migrante et du peuple des campagnes.
Monsieur Macron, la France n’est pas un laboratoire. Elle n’est pas votre joujou, votre passe-temps, encore moins le réceptacle de vos pseudo-expériences sociales, socialistes, socialisantes. Vos propos sont une véritable gifle au visage des provinces d’abord, de notre modèle politique et civilisationnel ensuite ; un cadeau empoisonné pour ces communes, villages, « territoires » (comme vous devez vous amuser à les appeler) que vous ne connaissez pas et qui vous ont toujours indifféré.
Je suis élu de la République. Lotois de cœur, de tradition, d’enfance, certes, mais français avant tout. Et fier avec ça. De notre patrie, de notre histoire, de notre culture. J’ai parcouru nos territoires, je connais la vie difficile de nos compatriotes, ceux-là mêmes que vous voulez convertir de force au “vivre-ensemble”. Alors que bon nombre d’arrivants – en situation régulière ou non – n’en veulent pas et que la question de “faire communauté nationale” leur est étrangère.
Président de la Commission d'enquête sur les raisons de la très forte croissance de la dette française depuis l'élection pésidentielle de 2017 et ses conséquences sur le pouvoir d'achat
Membre de la Commission des Affaires européennes
Membre de la Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale