LES RÉPUBLICAINS

À L'ASSEMBLÉE NATIONALE

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ENTRETIEN - Le député d’Eure-et-Loir qui préside le groupe LR à l’Assemblée se confie sur les chantiers de la droite.

LE FIGARO. - Après l’incident provoqué par un député RN, Bruno Retailleau a condamné une intervention «inopportune» tout en estimant que «personne» ne pouvait «considérer comme raciste le fait de réclamer le retour des clandestins»[1] dans leur pays d’origine. Que pensez-vous de cette appréciation?

Olivier MARLEIX.- Vous ne trouverez aucun député présent dans l’hémicycle de l’Assemblée, en dehors du RN, qui n’ait pas compris ce «Qu’il retourne en Afrique» autrement que comme une insulte adressée au député Carlos Martens Bilongo. Si tel n’était pas le cas, le député RN Grégoire de Fournas aurait dû immédiatement, dans l’hémicycle, préciser son propos et dire qu’il n’avait évidemment pas eu l’intention de blesser un collègue. Mme Le Pen a elle-même fini par concéder une «maladresse».

Mais n’avez-vous pas également perçu une instrumentalisation politique dans cette affaire?

Une fois encore, si Grégoire de Fournas avait sur-le-champ, dans l’hémicycle, pris la parole pour préciser qu’il dénonçait les réseaux mafieux de passeurs ainsi que le rôle pervers d’ONG qui sont leurs complices, les choses auraient été différentes. Il n’y aurait pas eu de place pour les instrumentalisations, ni de la pleureuse Mélenchon ni de ceux qui crient à la sanction politique.

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