LES RÉPUBLICAINS

À L'ASSEMBLÉE NATIONALE

Image

Les onze élus des Républicains promettent de veiller à la réduction des dépenses publiques lors de l’examen budgétaire automnal à l’Assemblée nationale.

La dépense publique est trop élevée en France. A 56 % du PIB, elle est de six points supérieure à la moyenne de ses voisins et représente 180 milliards prélevés en trop dans la poche des contribuables. Elle conduit à une spirale d’impôts sans cesse plus importants, y compris pour le futur par la dette qu’elle impose de contracter. La dépense publique dévore nos marges de manœuvre au détriment des investissements stratégiques industriels, environnementaux, éducatifs, sanitaires, alimentaires, militaires ou de recherche dont nous aurions besoin pour préparer l’avenir.

Réduire la dépense publique est donc une obligation de compétitivité, de paix intérieure et de souveraineté. Mais une telle politique doit, pour aboutir, être à la fois efficace et acceptable. Jusqu’ici tous les gouvernements s’y sont engagés et s’y sont finalement cassés les dents. La Première ministre s’est bien récemment engagée à contenir sa progression en volume (hors mesures de soutien et de relance) à +0,6 %. Mais le Haut conseil des finances publiques a déjà écrit que cette promesse était aussi peu crédible que les précédentes.

Dans le passé, notre famille politique a proposé de baisser la dépense publique en commençant par diminuer drastiquement ce qui en fait la grande masse : le nombre de fonctionnaires. Cela est devenu inapplicable. Comment supprimer des dizaines de milliers d’infirmières, de policiers ou d’enseignants sans soulever immédiatement des vagues de protestations ?

Méthode. Nous proposons de changer de méthode. Plutôt que de commencer par réduire le nombre de fonctionnaires, concentrons-nous sur la qualité des services qui sont rendus au public. Rendons-les plus efficaces à moyens constants : des écoles et des hôpitaux plus qualitatifs, des délivrances de passeports ou des rendus de jugements plus rapides, des trains et des services postaux plus réguliers. Une fois ces objectifs atteints, leur coût baissera mécaniquement et, avec, la dépense publique. Les gains d’efficience génèrent des économies.

Lire la suite sur l'opinion.fr