Olivier Marleix : «Le jeunisme d’Attal sert à masquer l’obsolescence du macronisme»
ENTRETIEN - Le chef des députés LR dénonce un «gouvernement très parisien» et annonce que la droite ne votera pas la confiance au premier ministre.
LE FIGARO. - Avez-vous été surpris par la nomination de Rachida Dati au ministère de la Culture?
Olivier MARLEIX. - Il y a peu, Rachida Dati dénonçait «Macron et son gouvernement, leur absence de conviction(…), un parti de traîtres de gauche et de traîtres de droite». Vous me direz qu’elle n’est pas la première. Avant elle, Bruno Le Maire nous avait avertis: «Emmanuel Macron est l’homme sans projet parce que l’homme sans convictions.» Tandis que Gérald Darmanin considérait que «loin d’être le remède du pays», Emmanuel Macron «en serait le poison définitif». En politique, on a toujours envie de croire que les autres sont comme vous, qu’ils agissent par conviction. Alors, quand ils vendent leur âme par opportunisme personnel, c’est toujours un peu une déception.
Président de la Commission d'enquête sur les raisons de la très forte croissance de la dette française depuis l'élection pésidentielle de 2017 et ses conséquences sur le pouvoir d'achat
Membre de la Commission des Affaires européennes
Membre de la Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale